Chers amis de la Liberté, de la Justice, de la Famille et de l’État de droit.

Le Parlement européen souhaite que l’Union Européenne impose le concept de droits sexuels et reproductifs à tous les États Membres et limite le droit d’exprimer un avis contraire sur ce sujet hautement controversé!

C’est une attaque contre les droits humains fondamentaux, notamment la liberté d’expression, la protection de la vie et la souveraineté des États membres.

Concrètement, il s’agit d’imposer au nom des droits de l’homme des pratiques contestées comme l’avortement sur demande, même pour les mineures, et l’éducation sexuelle obligatoire, dans sa forme la plus débridée, à l’école. Et ces droits devraient être reconnus et appliqués dans tous les États membres.

L’Union Européenne s’arroge tous les pouvoirs ! Refusons ce super Etat illégitime!

Si ces mesures sont adoptées, l’Union Européenne ne sera plus une communauté d’États souverains mais deviendra un super État qui s’arroge le pouvoir d’imposer un agenda radical et idéologique aux États membres.

En 2014, grâce à l’opposition de la société civile, le rapport “Estrela”, extrêmement controversé, a été rejeté par le Parlement européen. L’objectif de ce rapport était d’introduire les concepts de droits sexuels et reproductifs et du soi-disant “droit à l’avortement” dans le vocabulaire officiel de l’UE.

Aujourd’hui, malgré ce refus clair et net antérieur, nous faisons face à une nouvelle tentative d’introduire ces concepts radicaux dans l’Union Européenne!

Même si les résolutions du Parlement Européen ne sont pas contraignantes juridiquement, elles exercent une pression sur tous les États qui protègent la vie, la famille et les droits des enfants. Nous ne pouvons laisser passer cela!

Défendons nos droits à décider par nous-mêmes !

Les traités qui régissent l’Union européenne, indiquent clairement que l’Union européenne n’a pas le pouvoir d’intervenir dans les politiques de santé des États membres. Or les droits relatifs à la santé procréative et sexuelle font précisément partie des politiques de santé. Et la Commission européenne elle-même a confirmé à maintes reprises la non compétence de l’Union européenne à intervenir dans les politiques de santé des États membres.

Les pays qui composent l’Union européenne sont une communauté d’États divers, égaux et souverains. Cette communauté est fondée sur les principes de subsidiarité de l’Union et de respect des compétences exclusives de chaque État.

Non à l’usurpation du pouvoir par le Parlement de l’Union européenne!

Afin de protéger ces valeurs et les droits humains fondamentaux mis à mal par le concept de « droits reproductifs et sexuels », nous vous encourageons à signer une pétition à destination des membres du Parlement européen.

Les députés européens qui nous représentent, nous les citoyens, doivent savoir que la société civile refuse de voir imposer aux États le concept idéologique de « droits reproductifs et sexuels », ainsi que toute ingérence dans les compétences des États membres, telles que définies par les traités.

A l’attention de tous les Membres du Parlement européen,

 

Nous avons appris avec consternation que la “Commission des droits de la femme et de l’égalité des genres” avait approuvé, le 11 Mai 2021, le rapport pour le Parlement européen du MEP Pedrag Fred MATIĆ sur les droits sexuels et reproductifs.

Cette décision de la commission implique que le Parlement européen tout entier sera bientôt appelé à voter ce rapport et qu’il pourrait entériner son contenu qui comporte des demandes très radicales.

Les idées contenues dans ce rapport et dans le projet de résolution associé sont hors sujet pour plusieurs raisons. Le débat prévu sur ces documents ne devrait même pas avoir lieu dans le cadre du Parlement européen puisque les Traités stipulent que la santé et les affaires familiales relèvent de la compétence des États membres.

Premièrement, selon les articles 6 et 168 du Traité sur le Fonctionnement de l’Union Européenne, la question de la santé sexuelle et reproductive relève de la politique nationale de santé, à l’égard de laquelle l’UE n’a qu’une autorité inférieure, et ne peut chercher à harmoniser cette question dans tous les États membres. Cette absence d’autorité de l’Union Européenne à interférer dans les politiques de santé des États membres a été confirmée à plusieurs reprises par la Commission européenne elle-même.

Deuxièmement, le rapport et le projet de résolution représentent une attaque sans précédent contre les droits de l’homme et les libertés, que sont la liberté de conscience et la liberté d’expression. Ces deux documents considèrent l’opposition au concept des « droits reproductifs et sexuels » comme perturbatrice de la démocratie et appellent à limiter le droit à l’expression d’une telle opposition. Une telle attitude est une grave atteinte aux valeurs fondamentales de l’intégration européenne, de la démocratie et de la civilisation européenne.

Troisièmement, ces deux documents présentent de manière erronée le concept de « droits reproductifs et sexuels » comme une obligation internationale contraignante car faisant partie des droits de l’homme. Ainsi, il est déplorable que le rapport et le projet de résolution appellent les États membres à fournir l’accès à l’avortement en tant que « droit humain». Le rapport ignore complètement l’opposition internationale à la reconnaissance de l’avortement comme un « droit humain». En outre, il ne tient pas compte du large refus d’introduire l’expression « droits reproductifs et sexuels » dans les documents juridiques internationaux. Dans le même temps, il fait référence au document final du Sommet de Nairobi, en omettant de signaler qu’un très grand nombre d’États en a désapprouvé fermement le contenu.

C’est pourquoi je m’adresse à vous et à tout le Parlement européen ; je vous demande instamment de respecter les dispositions des Traités, le droit des États membres, et la volonté des citoyens que vous représentez. Rejetez ce rapport quand il sera porté au vote. Ce rapport n’est pas du ressort du Parlement européen.

L’adoption de ce rapport, tel qu’il est présenté par le MEP Predrag Fred MATIĆ, constituerait un abus délibéré des pouvoirs octroyés à l’UE par les Traités et une violation du droit souverain des États membres à légiférer conformément à la volonté des peuples.

 

Cordialement,

Les citoyens de l’Union européenne

Coalition contre le Rapport de Matic

Simona Baldassarre

Member of the European Parliament

Italy

Margarita de la Pisa Carrión

Member of the European Parliament

Spain

Anna Zaborska

Member of Parliament

Slovakia

Ivan Štefanec

Member of the European Parliament

Slovakia

Joachim Kuhs

Member of the European Parliament

Germany

Nicolaus Fest

Member of the European Parliament

Germany

Jaak Madison

Member of the European Parliament

Estonia

Patryk Jaki

Member of the European Parliament

Poland

Jörg Meuthen

Member of the European Parliament

Germany

Marriage, Sex and Culture Group

United Kingdom

March for Family National Association

България

Aliance pro rodinu

Česko

Tradiční rodina z. s.

Česko

Femina Europa

France

Espana – Navarra Confidencial

España

One of Us Nederland

Nederland

Aktionsbündnis für Ehe & Familie – DemoFürAlle

Deutschland

Asociația PRO VITA București

România

Pro-Life Action

Slovensko

Association for Life and Family

Slovensko

Center for Fundamental Rights

Magyarország

Pro Vita & Famiglia

Italia

Aktion Lebensrecht für Alle, ALfA e.V.

Deutschland

Jugend für das Leben e.V. (Youth for Life Germany)

Deutschland

Centrum Życia i Rodziny (The Center for Life and Family)

Polska

Federación Española de Asociaciones Próvida

España

European Federation One of Us

Europe

Marsz Niepodległości

Polska

International Organization for the Family

USA

Slovenský Dohovor za Rodinu

Slovensko